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L'avis d'un spécialiste sur la transplantation des tulipes

 
 
M. Laurent LIESER, spécialiste de
l'Association des Tulipes Sauvages à Créteil, confirme que pour préserver une espèce protégée il est préférable de préserver également son biotope. Voici ce qu'il écrit à propos de Tulipa agenensis :
 
     
  "Cette plante, citée à l’annexe I de l’Arrêté du 20 janvier 1982, modifié par arrêté du 31 août 1995 (D'après le J.O. du 13/5), voit actuellement ses populations se réduire dangereusement.

Malgré cet Arrêté, stipulant la nécessité de conserver également les biotopes correspondants à cette espèce, certains Conservatoires Botaniques acceptent effectivement de pratiquer le ramassage de bulbes en vue de leur mise en culture. Pourtant, les expériences passées se sont toutes soldées, en quelques années, par la perte pure et simple des végétaux concernés ; que ce résultat soit les conséquences d’un manque de soin, dû à une méconnaissance de leurs exigences, où de l’apparition d’irréversibles attaques virales.

Il y eut également, par le passé, des tentatives de déplacement des populations. Malheureusement, là encore, les résultats n’ont pas été très concluants. De fait, rien ne permet de garantir l’acclimatation de ces plantes introduites sur un emplacement " sélectionné " !

En effet, comment être certain que celles-ci y trouveront des conditions favorables ?

De multiples facteurs, dont certains nous échappent encore totalement, font de l’introduction de tulipes sur un nouveau site un véritable " jeu de hasard ", où les chances de gagner, minimes, sont totalement aléatoires ! Très honnêtement, je suis persuadé que le maintien de cette population à son emplacement actuel est le moyen le plus sûr de garantir sa sauvegarde ; celui-ci ayant été, si je puis m’exprimer ainsi, adopté par l’espèce !

Il existe dans le Lot et Garonne, à Villebramar, un ancien verger sur lequel se trouve une population de tulipes sauvages protégées ; ce site floristique exceptionnel accueille désormais un nombre croissant de touristes. Ceux-ci viennent parfois de très loin afin d’admirer ces végétaux rares si menacés ! Cet argument ne parviendrait-il pas à faire (ré) fléchir ceux qui souhaitent exploiter le site de St Quentin Le Baron ?"

 
     
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à la Mairie de Saint Quentin de Baron
à la
Préfecture de la Gironde -Bureau de l'Environnement-
 

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