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Samedi 29
juin à 17 h 30 au Ciné LUX à Cadillac Ici ou ailleurs, les problèmes sont les
mêmes ... et la CDC du Vallon de l'Artolie vient juste
d'adopter le principe de la Redevance Incitative (voir ci-dessous). ... |
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Abandon des
projets de GAZEIFICATION prévus en Gironde |
Le projet EBV de
gazéification de marcs de raisin et plaquettes de bois,
à la distillerie de Coustellet (Vaucluse) a été
refusé le 5/04/07. Deux projets identiques autorisés en Gironde à St Genès de L. et à Marcillac mais auxquels nous nous sommes fortement opposés, ont fait l'objet d'arrêtés préfectoraux de péremption les 20/12/2010 et 17/01/2011, car ils n'ont pas vu le jour dans un délai de trois ans. Les actions conjuguées d'un collectif d'associations du Coustellet et de Vivre en Entre Deux Mers ne sont pas étrangères à ce triple résultat. |
PROCES EN DIFFAMATION | Accusée à tort par la SAS
Distillerie Douence de St Genès de Lombaud de l'avoir
diffamée, l'Union VIVRE EN ENTRE-DEUX-MERS après le
premier jugement du 21 mars
2006 rendu en sa faveur a définitivement
gagné. La Cour d'Appel lui reconnaît, au titre de
la défense de l'environnement, le droit de tirer ses
propres conclusions des documents auxquels elle a eu
accès et d'exprimer sa propre appréciation qui relève
de la libre critique. Cf. extraits de l'arrêt du 20 janvier 2009 rendu par la cour
d'appel de Bordeaux. |
Unité
de gazéification de produits végétaux à ST GENES DE LOMBAUD |
L'enquête
publique concernant ce projet d' installation
classée s'est déroulée du 13 juin au 19 juillet 2006. Il s'agit d'une installation devant être mise en place à côté de la distillerie de St Genès de Lombaud destinée à traiter des marcs de raisin et des plaquettes de bois (presque 120 000 tonnes de produits végétaux humides au total) pour produire de l'électricité. L'union VIVRE EN ENTRE DEUX MERS s'est déclarée dévafobable à ce projet de traitement thermique (séchage, combustion dans un gazogène pour obtenir un gaz pauvre devant être brûlé dans des moteurs) car il existe d'autres moyens bien plus rentables du point de vue énergétique et plus acceptables pour l'environnement. |
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Ce très beau film de
Jean Christophe Mathias retrace dans le détail toutes
les péripéties ayant émaillé les différentes
procédures qu'Yves Corbniac, lanceur d'alerte, a
intentées pour essayer de sauver la tulipe à Saint
Quentin de Baron ainsi que les décisions administratives
prises à son sujet. Malheureusement, bien que le promoteur ait abandonné son projet de construction sur le terrain à l'origine de l'affaire, la Mairie, la Préfecture et le Conservatoire Botanique ont fait procéder d'un commun accord à la transplantation de cette pauvre tulipe sur un autre terrain où elle tente de résister plutôt mal que bien. Il est à craindre que cet "exemple" douteux de transplantation ne soit suivi à l'avenir "à titre de mesure compensatoire" chaque fois qu'il sera question d'implanter un projet immobilier ou industriel sur un terrain habité par une espèce protégée. |
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La Tulipa
agenensis, communément
appelée tulipe
romaine, est en voie de disparition. A Saint
Quentin de Baron, au nom d'un Développement Durable peu
soucieux de la préservation de la biodiversité, un projet immobilier en préparation
sur une ancienne vigne située près de l'Eglise, dans le
périmètre de protection de ce monument historique du
XII° siècle, va détruire définitivement une des
dernières stations de cette tulipe sauvage protégée au
plan national. L'ASSFALTE a écrit au préfet en mai 2004
pour attirer son attention sur les dispositions
prévues par le législateur :"larticle 2 de larrêté
du 31 août 1995, modifiant celui du 20 janvier 1982,
relatif à la liste des espèces protégées sur
lensemble du territoire, impose sans ambiguïté le
maintien de lespèce sur son terrain
dorigine.
Pour en
savoir plus : http://perso.wanadoo.fr/linneenne-bordeaux/angios_mono_france.htm |
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CARRIERE
D'ARGILE A BLASIMON :
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L'enquête publique
préalable à l'ouverture d'une carrière à Blasimon par
la Société Imérys s'est terminée le 18 juillet 2002.
L'exploitation de ce gisement d'argile va détruire 30
hectares de la forêt de Rauzan, classée forêt de
protection. Le site est traversé par un réseau
hydraulique de sources et une importante circulation
d'eau qui alimente en partie le lac de la base de loisirs
de Blasimon pour laquelle le Conseil général a
d'ailleurs réalisé d'importants investissements. Il y a
un danger de voir se tarir ces sources qui alimentent un
chevelu déjà très fragilisé par ailleurs. L'Union
Vivre en Entre-deux-Mers est intervenue auprès du Maire,
du Commissaire enquêteur, et du Conseil Général. Malgré de nombreux avis défavorables dont celui de la commune de Blasimon l'autorisation a été accordée et le défrichement a commencé. ASSFALTE a
engagé un dernier recours au Tribunal Administratif en
2005, sans succès. Elle fait appel début 2006. |